En 2019-2020 la Commune de MARGES a décidé de mettre en place la "Taille de sélection" des différentes essences d'arbres présentes sur son sol :
Elle permet d’éclaircir un arbre tout en conservant sa forme et son volume.
On supprime en priorité les branches en mauvais état, les branches qui se croisent afin d’obtenir la densité du houppier souhaitée.
Les branches supprimées doivent être d’un diamètre raisonnable, leurs coupes effectuées correctement. L’arbre aura alors un avenir durable.
Utilisation :
- Afin de permettre à la lumière de pénétrer et de traverser l’arbre, pour amener de la clarté aux alentours.
- Pour dégager le tronc et rendre l’arbre plus majestueux d’un point de vue visuel.
- Réduire la prise au vent.
Période d'intervention :
- Toute l’année excepté les grands froids.
Essences :
Photo de gauche : Feuillage dense d'un Hêtre pourbre. Certaines branches pourront être suppimées.
Photo de droite : Taille de sélection sur un murier.
« Plus de 20 000 personnes en Drôme sont allergiques à cette plante »
• En Rhône-Alpes, selon une étude commanditée par l’ARS et réalisée en 2014 par l'Observatoire régional de la santé avec l'IPSOS[1], la prévalence de l'allergie à l'ambroisie est de 13% en moyenne. Elle atteint 21% de la population résidant dans les zones infestées.
• Dans le département de la Drôme, il est possible d'estimer, d'après cette étude, que plus de 20 000 personnes seraient allergiques à l'ambroisie[2].
• D'après les statistiques réalisées par l'ARS à partir des données issues de l'Assurance Maladie les dépenses de santé en lien avec l'allergie à l'ambroisie sont estimées à plus de 15 millions d’euros (remboursements de médicaments antiallergiques, antiasthmatiques, consultations, tests biologiques, actes et produits de désensibilisation, arrêts de travail) , et celles-ci continuent d’augmenter. Ces coûts de santé représenteraient plus d'1 million d'euros pour le département de la Drôme.
Où trouve-t-on l'ambroisie en Drôme ?
La Drôme fait partie des 5 départements de la région Rhône-Alpes les plus touchés par la présence d'ambroisie. Variant de 20 cm à 2m de hauteur selon le niveau de stress des terrains, l'ambroisie se retrouve sur tous les terrains remaniés et non recouverts de plantes concurrentes (telles que le trèfle, la luzerne...) : sur des chantiers récents, des lits de rivière, dans des champs (tournesol, vergers, céréales non déchaumées, friches mal entretenues...), sur des bords de route, dans des jardins...
Elle est particulièrement implantée dans la vallée du Rhône, les principales rivières, dans de nombreux champs agricoles et elle est fréquemment présente sur les bords de routes.
Lutter contre l'ambroisie : réduire le pollen et les graines
« L’ambroisie produit plusieurs millions de grains de pollen par jour et par pied. »
Cette plante est une fabuleuse machine de production de grains de pollen et de semences : plusieurs millions de grains de pollen par jour et par pied, et jusqu’à 3 000 semences par pied.
Les semences, dépourvues de dispositif de dispersion par le vent, ne peuvent être déplacées que par le ruissellement des eaux, le déplacement de terres infestées ou les engins agricoles et de travaux public.
La lutte contre l’ambroisie est l'affaire de tous.
Il faut distinguer la lutte préventive pour empêcher l'apparition de la plante (par exemple en mettant en place un couvert végétal) de la lutte curative pour empêcher l'émission de pollens et réduire les stocks de graines dans les sols (en éliminant l'ambroisie quand elle est présente).
L'élimination de l’ambroisie (arrachage notamment) impose de se protéger, en utilisant du matériel adapté : gants, lunettes et masque lors de la floraison.
Dès le mois de juin, les plants d'ambroisie commencent à être bien reconnaissables et peuvent atteindre 30 à 50 cm de hauteur. Le vert intégral (recto-verso) et sans odeur de leurs feuilles les distinguent bien des plants d'armoise (odeur forte des feuilles froissées).
Sur des terrains contaminés par l'ambroisie et non remaniés, l'arrachage ou les tontes et fauches régulières permettent de supprimer le stock de graines d'ambroisie situées à faible profondeur, et de supprimer en 2 à 4 ans l'apparition de plants (mais attention, tout remaniement de la terre, tout apport par lessivage d'eau pluviale, par engins ou graines pour oiseau contaminés, peut apporter en surface des graines qui germeront dès l'année suivante).
Si l'arrachage est possible, il doit être effectué à partir de fin juin à début juillet et pas avant, sinon d'autres graines d'ambroisie peuvent germer à la place des plants arrachés. A défaut, la coupe doit être effectuée au moins deux fois, courant juillet puis août, avant l'arrivée des tiges florales.
Sur les terrains remaniés et chantiers, il convient de surveiller la provenance d'éventuelles terres et remblais rapportés (éviter si possible qu'ils proviennent de terrains infestés).
La plateforme nationale de signalement de l'ambroisie permet aux référents communaux ambroisie, ou à défaut aux maires, de recevoir tout signalement effectué par un particulier, en vue d'obtenir son élimination par l'occupant ou le propriétaire du terrain concerné.
[1] Etude de la prévalence de l'allergie a l'ambroisie en Rhône-Alpes ARS ORS Rhône-Alpes – Décembre 2014
[2] D'après les statistiques de l'ARS (obtenues à partir des bases de données de l'assurance maladie, MSA et Camieg et donc à partir des remboursements de soins pour les personnes entre 6 et 64 ans.
LA LUTTE CONTRE LE FRELON ASIATIQUE
Le frelon asiatique, poursuit sa progression sur le territoire Rhône-alpin. Outre la problématique liée à sa présence sur les zones urbanisées, il représente une véritable menace pour la biodiversité1 et la santé des abeilles2.
Plan de surveillance et de lutte régional
Un dispositif de surveillance et de lutte, piloté par la FRGDS3, en partenariat avec la FREDON4, vise à repérer et faire détruire les nids par des entreprises spécialisées avant la sortie des fondatrices (à la fin de l’automne), afin de maintenir la population de frelons asiatiques à un niveau acceptable.
Deux types de nids peuvent être observés :
- Les nids primaires : visibles dès les premiers beaux jours, au printemps,
- Les nids secondaires : visibles dès le début de l’été, correspondant à une délocalisation de la colonie qui abandonne le nid primaire, trop petit.
Comment signaler un individu ou un nid ?
A ce titre, toute personne suspectant la présence d’un frelon asiatique sur une zone est invitée à en faire le signalement en utilisant les coordonnées ci-dessous
FREDON 26 : 04 75 55 37 89 / alexandre.gauthier@fredon26.fr
2017 : progression modérée du nombre de nids découverts
Sur l’ensemble de la région, le nombre de nids observés en 2017 est de 414 (contre 319 en 2016). Les conditions climatiques de l’année semblent avoir été moins favorables au prédateur que celles des 2 années précédentes
1 Règlement UE 2016/1141 de la Commission du 13 juillet 2016
2 Arrêté du 26 décembre 2012
3 FRGDS : Fédération Régionale des Groupements de Défense Sanitaire
4 FREDON : Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles
Merci de votre contribution au signalement de nouveaux cas éventuels !
Dr Prémila CONSTANTIN
Vétérinaire pour la section apicole
GDS Rhône-Alpes